Mannequin : mensurations idéales pour réussir en 2025

Groupe de modèles divers en vêtements décontractés modernes

Les agences internationales tracent une ligne stricte : des mensurations quasi immuables, des exigences qui semblent gravées dans le marbre. Pourtant, certains visages percent et déjouent les statistiques. On voit des mannequins au-delà des normes s’imposer sur les campagnes de grandes marques. Pour la haute couture, la barre est placée à 1,75 mètre, là où l’Asie ouvre parfois la porte dès 1,65 mètre. Atypique ou non, la majorité des castings réclame toujours ce trio : 86-61-86. Les exceptions sont rares, toujours liées au segment visé, éditorial, commercial ou artistique.

Les attentes de l’industrie du mannequinat en 2025 : entre tradition et évolution

La mode avance, mais la silhouette type du mannequin continue d’alimenter les discussions. Paris, New York, Milan, Tokyo : chaque agence mannequins ajuste ses critères, mais la ligne directrice demeure. Sur les podiums des défilés mode, on réclame des femmes élancées, souvent au-dessus de 1,75 mètre, des épaules nettes, des hanches discrètes. L’image du modèle longiligne s’accroche encore à l’imaginaire collectif.

Dans les bureaux des agences, la référence 86-61-86 revient comme un leitmotiv. Pourtant, les lignes bougent. À Paris ou lors de la fashion week, on perçoit des signaux de changement : un peu plus de diversité, de nouveaux profils, mais sans grand bouleversement. Des modèles grande taille accèdent à certains boards, même si la grande majorité des contrats éditoriaux et défilés restent fidèles aux standards historiques.

Voici, secteur par secteur, comment ces critères s’appliquent au quotidien :

  • Pour les vêtements de créateur, la coupe impose encore des morphologies longilignes.
  • Sur les shootings commerciaux, la sélection s’élargit : diversité d’âges, de tailles, de silhouettes.
  • En France, la loi impose aux agences de présenter un certificat médical prouvant la bonne santé des mannequins, un garde-fou qui s’ajoute à la sélection physique.

Les critères physiques fonctionnent encore comme un filtre de base, mais la pression sociale et les campagnes pour l’inclusion commencent à faire bouger les lignes. Les agences cherchent l’équilibre entre les attentes du marché et les récits que les marques souhaitent porter, dans une industrie mode qui avance à petits pas entre héritage et transformation.

Quelles mensurations sont réellement recherchées pour percer aujourd’hui ?

Parlons chiffres, sans détour. Les mensurations idéales pour mannequins restent un passage obligé de tous les briefings. Pour les femmes, le schéma classique tient : 1,75 mètre minimum en taille, tour de poitrine de 83 à 90 cm, taille à 60 cm, hanches entre 87 et 92 cm. Les défilés haute couture veulent des lignes droites, une silhouette harmonieuse qui épouse les créations sans les trahir.

Du côté des mannequins hommes, les chiffres grimpent. On recherche 1,85 mètre ou plus, tour de poitrine de 96 à 102 cm, tour de taille entre 76 et 81 cm, épaules affirmées. L’objectif : une allure qui valorise la coupe, une prestance qui ne passe pas inaperçue.

Mais la réalité de 2025 nuance ces repères. Les mensurations pour mannequins s’élargissent, surtout sur les campagnes commerciales où la diversité prime. Grandes tailles, profils plus petits ou silhouettes marquées trouvent leur place. Malgré ces avancées, les standards éditoriaux continuent de dominer la scène des castings. Les agences mannequins jonglent entre les attentes mondiales et les tendances locales, adaptant leurs sélections à l’évolution du marché tout en gardant un œil sur la tradition. Les chiffres restent, mais la vision s’ouvre.

Portraits de mannequins : diversité des profils et des exigences selon les secteurs

Le casting s’élargit, la palette aussi

Sur les podiums parisiens ou dans les studios de Milan, les profils de mannequins se multiplient. Les différents types de mannequinat s’imposent, chaque secteur amène ses propres règles, parfois même ses contradictions. Du côté des mannequins d’impression, la force du visage prime : traits affirmés, regard pénétrant, sourire qui marque. Pour le mannequinat commercial, il faut savoir tout incarner, passer d’un style à l’autre, représenter la pluralité des consommateurs.

Quelques exemples marquants illustrent cette diversité actuelle :

  • Mannequin grande taille : Ashley Graham ou Tess Holliday, par exemple. Leur présence s’impose, la confiance rayonne, et leur silhouette débloque de nouveaux contrats. Les agences élargissent leur proposition, les marques suivent le mouvement.
  • Mannequin senior : cheveux argentés, élégance qui traverse les époques. Les plus de 50 ans décrochent des campagnes, gagnent en visibilité et imposent leur style.
  • Mannequin homme : on trouve désormais des profils athlétiques, mais aussi des lignes androgynes. À New York ou Milan, les agences recherchent des personnalités, pas seulement des gabarits.

La carrière de mannequin ne suit plus un seul moule. Les demandes varient selon le secteur : la haute couture exige la précision, la publicité et le catalogue misent sur la capacité à se transformer. Les agences mannequins évaluent le potentiel, la polyvalence, l’adéquation avec l’image du client. L’exemple de Kate Moss, qui a su s’imposer malgré une taille en dessous des standards, rappelle que le charisme compte parfois plus que la toise.

Le marché se transforme, les critères bougent. Les books accueillent des profils variés, les campagnes publicitaires multiplient les approches. Les exigences restent élevées, mais les histoires individuelles, la singularité et la capacité à se démarquer font désormais la différence.

Devant l’objectif, les mensurations ne suffisent plus. Ce sont la personnalité, la présence et l’audace qui font la différence, et qui, demain, dessineront peut-être un tout autre visage du mannequinat.

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